mercredi 26 mai 2010
mardi 25 mai 2010
Pique-nique du lundi de Pentecôte
Autour du grand caillou
on s'était donné rendez-vous.
Qui à pieds,
qui en voiture,
qui avec ses chiens,
qui avec son bouquin.
Il y eut à boire,
un peu, comme d'habitude.
La faute à Marcel !
Il y eut à manger,
beaucoup, comme d'habitude.
La faute à Monique !
Sur le feu, on fit la soupe,
on grilla des saucisses
et des steaks,
on réchauffa des patates.
Il y eut des apéritifs, une salade...
Il y eut un gâteau, des cafés,
beaucoup de fumée...
Les enfants firent des jeux
pleins d'imagination.
Les adultes firent une petite sieste,
mais ne jouèrent pas aux cartes.
Ce n'est pas la tradition !
La tradition, c'est de pique-niquer
le lundi de Pentecôte
autour du grand caillou.
Tradition respectée, cette année.
lundi 17 mai 2010
L'histoire du brocoli qui ne voulait pas mourir
A la demande générale, je transfère sur mon blog, cette histoire.
C'est l'histoire d'un plant qui n'a pas voulu grandir. Alors que ses frères nous faisaient chacun le bonheur d'un repas, il avait décidé de rester un nain. Il avait reçu le même caviar que les autres: même ensoleillement, même arrosage, mêmes extraits de plante ...
Peut-être était-ce parce qu'il était au bout de la ligne ? Et que, contrairement à d'autres, cette relégation ne lui était pas montée à la tête ? Mme Emcé me disait:"C'est la haie toute proche: elle lui mange son assiette !"
Je n'ai pas eu le coeur de le couper en fin de culture. Je lui ai donné une chance de réussir un exploit : tenir jusqu'à la nouvelle année. Je l'ai entouré de quelques pierres pour le réchauffer et lui tenir compagnie.
Les semaines passèrent, les feuilles mortes le saluèrent en passant, la neige succéda à la pluie, le gel à la gadoue. Rien n'y fit : il était toujours là !
Fier brocoli nain de janvier, tu as réussi ton exploit.
Mais au printemps, la nature reprit ses droits et la signature que me laissa mon brocoli fut celle-ci: :
Peut-être était-ce parce qu'il était au bout de la ligne ? Et que, contrairement à d'autres, cette relégation ne lui était pas montée à la tête ? Mme Emcé me disait:"C'est la haie toute proche: elle lui mange son assiette !"
Je n'ai pas eu le coeur de le couper en fin de culture. Je lui ai donné une chance de réussir un exploit : tenir jusqu'à la nouvelle année. Je l'ai entouré de quelques pierres pour le réchauffer et lui tenir compagnie.
Les semaines passèrent, les feuilles mortes le saluèrent en passant, la neige succéda à la pluie, le gel à la gadoue. Rien n'y fit : il était toujours là !
Fier brocoli nain de janvier, tu as réussi ton exploit.
Mais au printemps, la nature reprit ses droits et la signature que me laissa mon brocoli fut celle-ci: :
jeudi 6 mai 2010
Couverture d'un sentier avec du BRF de sapin
Au début novembre, nous avons constaté que les sapins devant la maison avaient beaucoup grandi et qu'ils allaient empêcher le soleil (très bas à l'horizon) de bien chauffer la verrière pendant la saison froide.
Je les ai donc étêtés , ce qui en a fait des mochetés spectaculaires.
Parfois il faut choisir entre esthétique et économie.
Que faire des branches ?
Le broyeur étant à disposition pour quelques heures, j'en ai profité pour broyer les plus petites branches. Ce BRF de sapin, on ne peut pas l'utiliser au jardin, car c'est un conifère.
Alors j'en ai couvert un sentier entre deux planches du haut du jardin.
J'avais déjà fait cela, l'année précédente, avec un BRF de thuya sur un sentier et un BRF de mélèze sur un autre.
J'ai d'abord arraché les mauvaises herbes, puis couvert le sentier d'un bidim (feutre géotextile devant empêchant la germination des semences contenues dans le sol, mais laissant s'infiltrer l'eau).
Enfin, j'ai répandu 10 cm de BRF de sapin.
Depuis ce jour-là, tous les sentiers sont agréables à piétiner en basket, en bottes ou à pieds nus, par n'importe quelle saison, n'importe quel temps.
Dans la partie basse du jardin, j'ai choisi d'engazonner les sentiers. Je préfère le gazon : il n'y a qu'à passer la tondeuse, mettre les tontes entre les cultures.
Et c'est beau vert, reposant pour l'oeil !
lundi 3 mai 2010
Le BRF ? Ah ! le BRF !
Il y a plus de 20 ans que je fais des BRF sans le savoir ! J'ai connu ce sigle un peu par hasard en 2001 en consultant le site de l'Université de Laval où travaillait le prof Lemieux. En 2008, j'ai complété mes infos en lisant le livre de Jacky Dupéty.
Qu'est-ce que les BRF ? Ce sont des sortes de copeaux qu'on fabrique en broyant les petites branches des arbres, celles qu'on taille en automne par exemple.
B = Bois
R = Raméaux
F = Fragmentés
Une technique porte le même nom. Il s'agit de couvrir le sol de 2-3 cm de BRF et de le mélanger aux 5 premiers centimètres de terre. En quelques mois, le BRF va se décomposer sous l'action de millions de micro-organismes. En même temps, il produira de l'énergie et de la nourriture, reconsti- tuant ainsi les nutriments du sol.
Je viens d'apprendre, en envoyant plusieurs photos, qu'elles doivent être enregistrées dans un ordre inverse de la logique temporelle.
Mais cela vous l'avez déjà compris, lecteurs éclairés des temps modernes.
La cueilleuse de marguerites
Comme son papa, comme sa maman,
Erine adore les marguerites.
Si pour l'instant, elle les met dans sa poche,
plus tard, elle en fera des bouquets.
dimanche 2 mai 2010
Vue d'ensemble du potager-jardin du Cousimbert
Ce jardin est construit sur une pente de 13%. Cela ne se voit pas sur cette vue verticale, évidemment. Il a fallu donc utiliser des techniques pour retenir la terre de chaque planche : bordures de jardin, troncs d'arbre, planches.
En remontant depuis la maison vers la haie sommitale, il y a d'abord 8 planches longues d'environ 6 m. Elles alternent des légumes et des fleurs. A leur droite, il y a un étang cardoïde, un gazon et une petite serre en verre.
Ensuite, il y a 4 planches longues de 20 m où les légumes cultivés en lignes alternent avec des lignes de fleurs .
Une longue serre-tunnel est au centre. Juste derrière se trouvent 3 composteurs.
Plus haut, 4 planches sont jardinées à la mode de Lespinasse.
Enfin, 3 planches regroupent les petits fruits : framboises, fraises et 4 arbres palissés.
samedi 1 mai 2010
Première parcelle à la mode de Lespinasse
Beaucoup de neige sur les photos précédentes ! C'est que je m'entraîne à créer ce blog en utilisant les clichés des mois précédents. Rassurez-vous : le printemps est aussi arrivé sur les pentes du Cousimbert.
Pour vous le prouver, je vous montre une planche prête à être cultivée à la mode de Lespinasse, c'est-à-dire en mélangeant le maximum de légumes et de fleurs sur une planche comprenant 40 mini-parcelle (120 cm sur 50) limitées par des ficelles. Chacune est cultivée avec une "famille" de plantes. 5 ensembles de cultures se succèdent régulièrement sur la planche.
La bonne à tout faire du jardin
La serre-tunnel, c'est la bonne à tout faire ! L'hiver, elle permet de cultiver, à l'abri du froid et de la neige, des épinards, de la mâche et des poireaux. Le printemps, des épinards et des têtes de salade. L'été et l'automne, c'est le temps des tomates. La serre-tunnel devient une cathédrale où les pomodoro et les fleurs remplacent les vitraux. C'est fou ce qu'on peut y cultiver alors qu'elle ne mesure que 20 m sur 3.
Petite surprise sur la photo : pour éviter un dessèchement du sol en hiver et plus spécialement du BRF, j'ai pelleté de la bonne neige des Préalpes depuis l'extérieur. Joli boulot qui maintient la forme du jardinier !
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